Eija Loponen-Stephenson

Urban Choreographics “Chorégraphie urbaine”En naviguant à travers la ville, le corps fait la lecture de l’environnement architectural qui l’entoure et il le traduit en gestes dansés aux rythmes définis par l’espace entre les feux de circulation, les wagons, les marches, les murs et les portillons d’accès. Ce langage vernaculaire de gestes animés dans les interstices matériels du paysage urbain constitue ce qu’Eija Loponen-Stephenson identifie comme une « chorégraphie urbaine ». Dans cette étude sur le mouvement, par la photographie à longue exposition et les enregistrements expérimentaux sur le terrain, l’artiste vous invite à réfléchir à la manière dont les espaces publics, notamment ceux des stations de métro de Montréal, agissent en tant que dispositifs pédagogiques et chorégraphiques.

traduction: Laurence Yale

Urban Choreographics While maneuvering through the city the body translates its architectural surroundings into gestures danced to the rhythms defined by the spaces between traffic lights, trains, steps, walls, and gates. This vernacular of gestures animated in the material interstices of the cityscape constitutes what Eija Loponen-Stephenson identifies as an “urban choreographics”. Utilizing motion study tactics such as long-exposure film photography and experimental field recordings, the artist invites you to consider how public architectural spaces, namely those of Montreal’s Metro stations, function as both pedagogical and choreographic devices.