THREAD / BARE
7 novembre au 17 novembre 2024
vernissage 7 novembre 18h
Produit Rien,
6909 Marconi, Montréal
Montréal, le 4 novembre 2024 — Présentée à la galerie Produit Rien, l’exposition THREAD/BARE propose une vision inédite sur la vulnérabilité et le pouvoir de la résilience. Véritable mise à nu de l’âme proposée par un duo improbable : l’artiste visuel Randal Newman et l’artiste interdisciplinaire AnneBruce Falconer. Exploration tortueuse, mais salvatrice du monde des émotions, un regard intérieur tourné vers l’extérieur qui se matérialise grâce aux photographies grandeur nature et à l’installation composée de fils rouges et de plexiglass. Laboratoire vivant naviguant entre danse, performance, arts visuels et qui se déploie sur une musique originale réalisée par les compositeurs Erich Kory et Bertrand Chénier. Une installation vivante au cœur de la matière d’expériences « qui permet d’exprimer avec une grande vulnérabilité, une transparence à l’intérieur d’un monde de protection. » Une invitation a été lancée à 10 artistesafin d’improviser dans l’espace de la galerie. À cet appel audacieux, les interprètes se métamorphosent en installations performatives et nous livrent une vision très personnelle de la vulnérabilité. Huit interprètes en danse contemporaine —Louise Bédard, Marie-Claire Forté, Margie Gillis, Marc Daigle, Rachelle Bourget, Jane Mappin, Susan Paulson, Peter Trosztmer — une artiste circassienne Geneviève Bessette et une artiste interdisciplinaire AnneBruce Falconerdonneront également vie à l’installation pendant la tenue de l’exposition.
THREAD/BARE s’ouvre le 7 novembre avec les improvisations en matinée de Marc Daigle, de Geneviève Bessette et de Rachelle Bourget en après-midi, suivi de celle d’AnneBruce Falconer et du vernissage en soirée.
THREAD/BARE ou la cicatrisation existentielle
Usé jusqu’à la corde. Vétuste. Dénuement. L’exposition THREAD/BARE symbolise la vulnérabilité ou le regard intérieur posé vers l’acceptation de nos cicatrices et expériences signifiantes. C’est aussi une ligne de vie, un sillon temporel, une trace de souvenirs et un fil qui nous relie tout et chacun. Métaphore pour le vieillissement du corps et de l’esprit, THREAD/BARE est le fil d’Ariane pour nous extirper de nos modèles de comportements devenus caducs avec le temps. THREAD/BARE regroupe un corpus d’œuvres composé de deux sections : une section photographique et une autre installative. Six photographies grandeur nature qui dépeignent le combat intérieur ; véritable allégorie de notre moi altéré, de notre « Dorian Gray ». À cette section s’ajoute quelques toiles dont celle intitulée HURT, HATE, HEAL (huile sur bois, acrylique, verre, objets trouvés) qui représente de nouveau le processus de guérison. Composée de fil rouges et de plexiglass, l’installation fait référence à la circulation sanguine, mais aussi à la strangulation. Quant au mariage improbable du fil, du plexiglass et du corps humain dans l’installation vivante, celui-ci évoque la transparence des lamelles de microscope et des vitrines autant des barrières invisibles créant des espaces d’existence visibles, mais confinés. L’utilisation du fil suggère la possibilité du corps à être blessé, réparé et finalement guéri et la présence du plexiglass personnifie de façon symbolique l’exposition d’un corps sur une table d’opération ou un certain cercueil de verre de Blanche-Neige.
Laboratoire vivant : Improvisation in situ + installation
Pour l’événement THREAD/BARE, 10 artistes donneront vie à l’installation pendant la tenue de l’exposition. De manière organique et spontanée, les interprètes improviseront soit dans l’installation ou encore selon un parcours déambulatoire intuitif dans l’espace de la galerie. Approche performative in situ et présence authentique sont ici les mots clés. Une période de deux heures leur a été accordée, une plage horaire pour laquelle les artistes sont invités à explorer leur propre vulnérabilité. Au total, 15 improvisations performatives inédites interprétées par des artistes chevronnés dans « un espace de non-jugement et de lâcher-prise ».
« AnneBruce Falconer est une des plus évidentes réponses à la si difficile question :
“Qu’est-ce que l’expression, la sensibilité, l’interprétation chez une danseuse?”
C’est inévitable, on est captivés par elle, comme elle porte la lumière. »
LA PRESSE
AnneBruce Falconer : de la danse contemporaine à l’installation vivante
De danseuse internationale, à interprète rurale, d’apothicaire à artiste interdisciplinaire, AnneBruce Falconer déjoue radicalement les classifications. Un parcours d’une créatrice atypique qui l’amène de l’interprétation à la scénarisation de la performance à l’installation vivante. Interprète exceptionnelle, Falconer a été la muse pour plusieurs chorégraphes canadiens pendant plus de 25 ans. Originaire de Winnipeg, elle a entretenu une relation artistique intime avec le regretté Jean-Pierre Perreault, de 1992 à 2004. À Montréal, la danseuse participe notamment aux créations de Louise Bédard Danse et de la compagnie Le Carré des Lombes – Danielle Desnoyers. Depuis une quinzaine d’années, l’artiste éclectique conçoit ses propres créations interdisciplinaires. Mentionnons, entre autres, Danse Macabre (2008) un court métrage produit en collaboration avec Robert Lepage pour lequel elle assume la direction artistique, la chorégraphie et l’interprétation. Qualifié de « bijou cinématographique, ce ballet fantomatique » réalisé par Pedro Pires a remporté 29 prix internationaux, dont un Genie, un Jutra et le prix du meilleur court métrage au Festival international du film de Toronto (TIFF). En 2018, AnneBruce Falconer et Randal Newman présentent au Studio Georgeville CRUX, une exposition et une performance installative qui se veut une réflexion poétique sur la foi, l’humanité et l’âme. Ce dernier projet a fait l’objet d’un documentaire réalisé par Louise Abbott, CRUX: The Transformation of AnneBruce Falconer(2021), un court métrage primé dans plusieurs festivals. Copropriétaire avec son partenaire de la ferme Liberterre, AnneBruce Falconer vit et travaille à Ayer’s Cliff en Estrie.
« En ce qui concerne les relations sentimentales, Newman ne tourne pas autour du pot. Il plonge en profondeur. (…)La fascination de Newman pour la danse formelle et d’autres types de mouvements est toujours à l’œuvre, mais l’action est liée à un ensemble de symboles. »
Winnipeg Free Press
Randal Newman et ses inspirations dansantes
Artiste visuel basé à Winnipeg, Randal Newman étudie à la Faculté des Arts de l’Université du Manitoba. Son corpus d’œuvres privilégie principalement les techniques mixtes, le collage et la photographie. Il compte à son actif plus d’une dizaine d’expositions solos en plus de nombreuses expositions collectives. Source d’inspiration inépuisable pour le Manitobain, la danse lui offre l’opportunité de collaborer aux productions de plusieurs chorégraphes ou compagnies établies telles que les Margie Gillis et le Winnipeg’s Contemporary Dancers. Au fil des ans, le 6e art est même devenu le sujet de plusieurs de ses créations, dont son travail avec AnneBruce Falconer (CRUX, THREAD/BARE), son égérie depuis quarante ans. Artiste visuel des plus polyvalents, Randal Newman propose un corpus pictural intitulé FALSE PROPHETS (2017); une exposition individuelle présentée à la galerie Gas Station à Winnipeg. Un grand nombre de ses œuvres font partie de collections privées ou publiques notamment au Winnipeg Art Gallery. Ses créations ont été vues dans plusieurs villes canadiennes. Randal Newman vit et travaille à Winnipeg, au Manitoba.
Produit Rien : un espace dédié aux projets expérimentaux en art contemporain
Fondé en 2020 par les artistes visuels Paul Litherland et Karen Trask, la galerie Produit Rien se consacre à la production artistique et aux expositions ; un lieu à vocation multifonctionnelle dédié aux projets expérimentaux en art contemporain et aux propositions inédites. Situé dans le Mile-Ex la galerie occupe le bâtiment anciennement connu sous le nom de Produits Alimentaires Orientals. Avec le passage du temps, quelques lettres de l’enseigne ont été effacées et seules quelques-unes demeurent encore visibles « Produit Rien ». Pied de nez architectural, c’est ainsi qu’une ex-fabrique de tofu a été transformée en galerie contemporaine !
Heures d’ouverture de la galerie
Lundi : FERMÉ
Mardi, mercredi, vendredi, samedi : 11 h – 18 h
Jeudi : 11 h – 20 h
Dimanche : 11 h – 18 h
Renseignements : 514-996-9786
Vernissage :
Jeudi 7 novembre 2024
18 h
Horaire pour les improvisations :
Jeudi 7 novembre
Entre 11 h et 13 h : Marc Daigle
Entre 13 h et 15 h : Geneviève Bessette
Entre 15 h et 17 h : Rachelle Bourget
Entre 18 h et 20 h : AnneBruce Falconer
Vendredi 8 novembre
Entre 13 h et 15 h : Jane Mappin
Entre 15 h et 17 h : Marie-Claire Forté
Samedi 9 novembre
Entre 11 h et 13 h : Peter Trosztmer
Dimanche 10 novembre
Entre 11 h et 13 h : Susan Paulson
Entre 13 h et 15 h : Margie Gillis
Mercredi 13 novembre
Entre 13 h et 15 h : Marc Daigle
Entre 15 h et 17 h : Marie-Claire Forté
Jeudi 14 novembre
Entre 15 h et 17 h : Louise Bédard
Entre 17 h et 18 h : Geneviève Bessette
Vendredi 15 novembre
Entre 13 h et 15 h : Louise Bédard
Samedi 16 novembre
Entre 15 h et 17 h : Margie Gillis
Dimanche 17 novembre
Entre 15 h et 17 h : Marie-Claire Forté
Entre 17 h et 18 h : Rachelle Bourget
Finissage :
Dimanche 17 novembre 2024
18 h
Musique :
Erich Kory
Bertrand Chénier
Photographies :
Randal Newman