terraformations

Du jeudi 24 avril au dimanche 27 avril 2025 Heures d’ouverture: jeudi de 14h à 17h vendredi, samedi, dimanche : 12h à 17h Vernissage: vendredi le 25 avril, de 17h à 19h Produit Rien 6909 Marconi, Montréal |
Cette exposition rassemble une série d’œuvres/composts orientés vers leur propre décomposition. Le temps d’une visite, elle nous invite à s’imprégner de la présence des agents décomposeurs et peut-être, à réimaginer leur place dans le monde construit. Elle propose un espace de coexistence qui appelle à la lenteur et à la contemplation. terraformations met l’accent sur la troublante vitalité des matières mourantes et des communautés vibrantes qui s’y déploient. Des réseaux de mycélium prolifèrent dans la pénombre; des bactéries exhalent des odeurs âcres, sucrées et terreuses; des vers à compost bruissent; la chaleur s’intensifie; les fibres se dissolvent. Le tout, réuni en un système éphémère, à la fois mort et vivant, ouvert aux impondérables. À travers cette exposition qui conclut sa maîtrise en arts visuels, Antoine Racine s’interroge: Qu’avons-nous à apprendre de la pourriture ? Et si nous cultivions de nouvelles manières de vivre avec la pourriture, en l’envisageantautrement qu’un mal nécessaire ou un revers de la croissance ? Texte : Antoine Racine —————————————————————————————————————————————— This exhibition brings together a series of works/composts oriented towards their own decomposition. It invites us to immerse ourselves in the presence and temporality of agents of decomposition, and perhaps, to re-imagine their place in the human-built world. It proposes a space for coexistence, calling for slowness and contemplation. terraformations draws our attention to the unsettling vitality of dying matter and the vibrant communities unfolding within. Mycelia proliferate in the half-light; bacteria exhale sweet, pungent, earthy odors; compost worms rustle; heat intensifies; fibers dissolve. An ephemeral system, both dead and alive, open to contingencies. Through this exhibition that concludes their Master in Fine Arts, Antoine Racine inquires: What can we learn from rot? And what if we were to cultivate new ways of living with rot, other than as a necessary evil or the downside of growth. Text : Antoine Racine |