Se Voisiner / Neighbour-ing

The organizing committee: Lynn Hughes, Francine Lalonde, Paul Litherland, Karen Trask

The exhibition Se Voisiner / Neighbour-ing brings together artists living in the area immediately around gallery, Produit Rien. We wanted to contact as many artists as possible and gather examples of their work in the same, relatively intimate, space – providing an opportunity for us to recognize each other and perhaps form a new sense of proximity as potential.

We began with a deliberately generous definition of ‘artist”, and put together a list of all the people we knew lived, or had a studio, within a 400 meter circle around  the gallery on Marconi street.  As we contacted people on the initial list we asked them to suggest other people. The initial list of perhaps a dozen people rapidly grew to over forty! Given the size of the gallery, it quickly became clear that we should install the show in Salon Style.

The city’s formal urban planning description for this area in the early 2000’s is rumoured to have been “Wild Mixture”. Since the mid- 2000s, the area has undergone waves of invasive development. The development over the last 20 years has tended to even out the idiosyncrasies and delightful strangeness of the area. All the same, we propose that some of this character remains stubbornly resistant to being tamed. We hope that the exhibition reaffirms, through the variety and vivacity of the works shown, that the wildness is still alive and well.

Le comité organisateur : Lynn Hugues, Francine Lalonde, Paul Litherland et Karen Trask

L’exposition Se voisiner/Neighbour-ing réunit des artistes qui habitent ou travaillent dans un rayon de 400 mètres autour de l’espace-projet Produit Rien. Nous avons voulu rassembler des œuvres du plus grand nombre possible d’artistes du quartier, dans le but d’échapper à l’hiver pandémique, de se rencontrer et peut-être aussi développer le potentiel qu’offre une telle proximité. Les dimensions de la galerie on fait qu’une mise en espace de type salon s’est rapidement imposée.

Nous avons choisi de définir assez largement la notion d’artiste puis avons d’abord invité un premier groupe, leur demandant de passer le mot a leur tour. La liste initiale d’une douzaine d’artistes s’est rapidement élevée a plus de quarante.

Au tournant des années 2000, et peut-être encore aujourd’hui, le plan d’urbanisme de la ville décrivait le secteur comme étant un amalgame éclectique aux activités diversifiées. Mais depuis dix ans, plusieurs vagues d’un développement invasif tendent à uniformiser la mixité dissonante et le joyeux éclectisme du quartier. Malgré tout, nous sommes d’avis que le caractère si particulier du secteur résiste encore fermement au nivèlement. Nous souhaitons que par la variété et la vitalité des propositions, l’exposition puisse affirmer haut et fort que l’éclectisme y est toujours vivant et qu’il se porte bien.